Les carreaux de terre cuite brûlèrent les paumes des mains d’Agnes, lorsqu’elle se pencha en arrière. Elle plissa ses yeux et sentit le soleil chaud sur son visage. Dans le ciel clair, il y eut l’odeur de poussière et de sécheresse.
Agnes observa les petits pois noirs, qu’ils volèrent dans un bruissement d’ailes au-dessus de la basilique.
C’était août au Vatican. Cela signifia : Touristes, récupération et une pause estivale. À côté d’elle, un lac se forma sous la climatisation. La pluie lui manqua.
Agnes détourna le regard. Il resta seize minutes jusqu’à la fin de sa pause.
Elle tressaillit, quand la porte en bois s’ouvrit en grinçant. Elle se tourna et perçut une soutane blanche.
« Votre Sainteté ! » Agnes bondit.
Elle n’avait pas compté avec quelqu'un, qui l’aurait trouvé. Et encore moins, elle avait compté avec le pape.
Mais Innocente descendit les deux marches d’escalier sur le balcon.
« Sœur Agnes, » il porta un large sourire, « Je vous ai cherché partout. »
« Votre Sainteté, » elle demanda, « Est-ce qu’il y a un problème ? »
Il secoua la tête et tomba lourdement par terre. Puis, il lui donna quelque chose mit sous film rétractable. « Pour vous, » dit-il, pendant qu’elle le regarda avec scepticisme.
Le cadeau était froid. Lorsque Agnes l’accepta, Innocente en sortit un deuxième, l’ouvrit et le mit dans sa bouche.
Le cadeau était une glace à l’eau orange.
Elle zieuta la surface miroitant – les cristaux de glace fondirent entre ses lèvres. Gouttes grosses se coulèrent du poignet au coude. Vincent et le soleil brillèrent autour du pari.
Agnes jeta un coup d’œil sur sa montre-bracelet : Quatorze minutes jusqu’à la fin de sa pause. Elle la serait passée en bonne compagnie.